Allure d'escargot

ah mais! après tout, qui m'oblige à "aller vite" à "tout faire tout comprendre très vite voire même instantanément"

au point que j'en ai marre, ras le bol de tout y compris de la formation qui va "trop vite, trop tout"

tellement "trop" que je n'arrive même plus à prendre du recul en fin de semaine sur ce que j'y ai appris....je ne me souviens de rien parfois

qu'est ce que c'est que ces rythmes stupides que je m'impose (ou qu'on nous impose je ne sais pas, ou les 2....)

il ne faut pas s'étonner que la grippe permette au corps de dire "stop, non et re-non et encore non"

comme quoi "dire et enfin mettre des mots" ça fait du bien; ça m'est venu d'un seul coup à propos de la soit disant journée des femmes.... tu parles!! mon inertie est tombée d"un bloc grâce à la colère

entretemps j'avais fait une descente à la cave pour essayer de tourner l'argile car demain j'ai la trouille de reprendre; les gestes sont revenus un peu mais j'avais surtout envie de flanquer violemment la terre sur le mur; tout me gonfle!!

je veux mon rythme d'escargot!!! oui à la journée de l'escargot! et demain je ne m'imposerai aucun rythme bidon!! m'en fous si je suis lente

(Dali; pour l'escargot, pas le texte!)

et vous ça va vos rythmes?

Comments

[kapal]

tu as raison Nadine! je déteste le stress dans lequel on nous oblige à fonctionner

bises

[nadine G]

Sur de nombreux blogs je suis connue par le surnom de *La brodeuse Escargot*, prendre son temps, l'aiguille en mode turbo m'empêche de me détendre, réfléchir ! Pour moi broder doit être du plaisir et non une contrainte!. Et puis dans cette société ou tout doit aller vite (pourquoi je me le demande bien !) halte au stress, l'agressivité. Le monde se porterait bien mieux et les médecins seront en recherche de clientèle ou iront tout simplement à la pêche !-

Bonne semaine à toi, bisous.

[Françoise]

La lenteur n'a jamais été un défaut, et ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. Il faut aller à son rythme (quand on le peut), c'est cela l'important. :-)

Une douce nuit à toi, Sylvie. Bises.