intérieur extérieur
C'est drôle car je voulais écrire là dessus et Daniel a écrit également un très beau texte.
Depuis le début du confinement acte 2, une grosse colère noire me tenait dans ses pattes griffues jusqu'à ce que je m'aperçoive que j'étais beaucoup trop à l'écoute à nouveau de ces infos diverses et avariées distillées par les médias, les gens, bref l'extérieur
qui dit trop à l'écoute de ça, chez moi, dit colère sans limite alors que j'ai choisi un environnement pour justement éviter ce bazar extérieur
ça devrait pourtant être comme un déclic ; quand je sens la colère monter, je suis connectée à ce sur quoi je n'ai aucune prise
à chaque fois que je me mets en yoga ou méditation le calme revenu intérieurement m'interroge sur la colère alimentée de l'extérieur, me désigne la colère comme déséquilibrante à la longue
car , encore une fois, quelle action contre l'extérieur? manifester en groupe, hurler avec la meute, cogner sur quelqu'un, ??? ( et encore j'ai censuré certains trucs!!) il n'y a pas de limite et , encore une fois, rien ne fonctionne, car je ne me sens pas dans ces actions là, pas de prise sur cet extérieur qui ne dépend pas de moi, du coup ça fait encore plus grossir la colère
encore une fois ce que j'écris m'est propre si je peux dire
sans pour autant jeter l'extérieur puisqu'il est là, revenir "dedans" se ressourcer me permet une action avec du sens
une patte dedans, une patte dehors, et une espèce d'équilibre du corps et de l'être peut advenir; comme en posture de la montagne finalement
être debout, en filtrant les influences